le 17 mai 2022
Le 17 mai, Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, le SCFP renouvelle son engagement à lutter pour assurer la sécurité des personnes 2LGBTQ+ et pour mettre fin à la haine sous toutes ses formes.
Les personnes bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, queer, trans et intersexuées sont beaucoup trop souvent victimes de harcèlement et de discrimination. La plupart du temps, la discrimination envers ces personnes au Canada se déroule au travail. Le harcèlement, la violence et la discrimination au travail sont particulièrement difficiles pour les travailleuses et les travailleurs 2LGBTQ+ qui sont aussi autochtones, noirs ou racisés.
Selon les recherches du SCFP, même en l’absence de violence ou de harcèlement patent, l’hétéronormativité (la supposition que tout le monde est hétérosexuel) se manifeste souvent au travail. Ce préjugé se détecte sous bien des formes, notamment dans la conversation courante, les dossiers du personnel, les formulaires d’assurances collectives, les notes de service et les invitations à des activités sociales.
La cisnormativité, soit la supposition que tout le monde s’identifie au genre assigné à la naissance, a aussi une influence sur nos milieux de travail. La binarité « femme/féminin » et « homme/masculin » est ancrée dans les communications, les infrastructures (comme les toilettes et les vestiaires) et d’autres systèmes. Parmi les formes de harcèlement, de nombreuses personnes trans et non binaires sont fréquemment mégenrées par leurs collègues et la direction.
Mais les personnes 2LGBTQ+ et nos allié(e)s luttent chaque jour pour rendre nos milieux de travail et nos services publics plus sécuritaires pour tout le monde. Les membres du SCFP savent que l’homophobie, la transphobie et la biphobie n’ont pas leur place dans nos milieux de travail et dans nos collectivités. Aujourd’hui, et tous les jours, le SCFP s’allie aux personnes 2LGBTQ+ pour mettre fin à la violence, au harcèlement et à la discrimination.
Agissez!
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